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Cartoooche dans le magazine 01NET

Yacine Abdel-Fatah CartooocheDétour par la station-service

Des Magasins spécialisés rechargent les cartouches usagées à votre place. Une solution pour les plus maladroits ou les moins patients.


Pas envie de vous salir les doigts en remplissant vous-même vos cartouches vides? Nous nous sommes rendus chez Cartoooche, l’une des enseignes expertes de cette procédure. Bonne surprise, celle-ci – renouvelable une dizaine de fois – ne dure qu’entre dix et quarante-cinq minutes, selon la marque et la référence. Il faut se débarrasser du fond de liquide restant, puis regarnir le contenant avec une seringue.

« Fabriquée en Allemagne, chaque encre est spécifiquement conçue pour être la plus proche possible de celle d’origine« , précise Yacine Abdel-Fatah, gérant de la boutique du XIème arrondissement de Paris.

Rechargement de cartouches jet d'encrePour les modèles dotés d’une tête d’impression, un nettoyage dans un bain à ultrasons s’avère nécessaire. Dernière étape : la remise à zéro ou le remplacement de la puce  qui indique à l’imprimante le niveau d’encre estimé, et empêche souvent le remplissage. Un jeu du chat et de la souris permanent.

Cartouches Canon rechargées« Certaines marques, comme HP ou Epson, profitent régulièrement de mises à jour logicielles pour bloquer les cartouches tierces, déplore le spécialiste. Aucune machine n’est à l’abri. »

Dommage, car on peut réaliser une économie allant jusqu’à 60% avec ce système.

L’article original au format PDF (Paru dans le magazine 01NET du 10 au 23.04.2019)

Le Parisien parle de Cartoooche

Cartoooche-HD-1484En Europe, près de 190 millions de cartouches laser et jet d’encre sont utilisées chaque année, ce qui représente environ 60 000 tonnes de déchets annuels, selon le site de statistiques environnementales Planetoscope. La société Cartoooche lutte contre ce gâchis et propose une alternative économique et écologique. On vous propose de la découvrir en cette semaine européenne de la réduction des déchets (du 16 au 24 novembre).

L’entreprise française, créée en 2005 par Pierre du Sordet, propose aux particuliers et aux professionnels de recharger simplement et à moindre coût leurs cartouches d’imprimantes. L’objectif ? Eviter de jeter des produits encore utilisables. Offrir une seconde vie à sa cartouche d’encre n’est pas un automatisme pour les français, le taux de recyclage dans l’hexagone est de seulement 20%. Après avoir observé le marché à l’étranger, le créateur de Cartoooche étudie la concurrence dans le pays : « Au début des années 2000, les consommables d’impression étaient vendus beaucoup moins cher en ex-URSS, où le système de remplissage était déjà courant. Chez nous, peu d’entreprises proposaient ce service« , raconte l’entrepreneur.

Lutter contre l’obsolescence programmée

Cartoooche-HD-1287Quand il se lance en 2003, le marché français du remplissage de cartouche d’encre est encore embryonnaire. « Je me suis lancé avec l’idée de proposer un service cohérent et intelligent pour contrer le gaspillage, favorisé par les grosses entreprises du secteurs« . Les géants de l’imprimerie, Hp Epson, Lexmark ou encore Brother, dominent le marché mondial. Grâce au Freebie marketing, ou le business model dit « du rasoir et des lames », les entreprises proposent des imprimantes à des prix faibles et réalisent le gros de leurs bénéfices sur les cartouches. « Les consommateurs sont souvent persuadés de devoir acheter les accessoires de la marque« , se désole le chef d’entreprise. Comme il l’explique: « C’est une véritable économie financière pour l’acheteur et c’est beaucoup moins polluant pour la planète. Tout le monde y gagne ». Les composants des cartouches sont, en effet, extrêmement néfastes pour l’environnement. L’ADEME (Agence de l’Environnement de la Maîtrise de l’Energie), affirme que « les enjeux environnementaux d’un abandon à la poubelle de cartouches d’impression usagées sont réels« .

Rien ne se perd, tout se recycle

Cartoooche-HD-1207Proche des consommateurs, Pierre du Sordet prend le temps d’expliquer le mécanisme de remplissage aux curieux. Le système est simple : le client amène ses cartouches vides en magasins. Et pour ne pas le faire attendre, Cartoooche a une technique : « Nous ne redonnons pas exactement la même cartouche. Nous prenons le même modèle qui nous a été déposé quelques jours avant et qui est déjà rempli« . Il essaye de tout avoir en boutique, mais il reconnait que certaines cartouches ne sont pas réutilisables : « Certaines, comme celles de Xerox, ne peuvent pas être remplies une seconde fois« . Les cartouches inutilisables sont séparées en différents composants. Les matériaux plastiques sont isolés avant d’être remis aux collecteurs des ICPE (Installation Classée pour la protection de l’environnement). A eux ensuite de faire le tri entre recyclage et destruction. L’anéantissement des matériaux n’est pas systématique, des cintres recyclés naissent des anciennes cartouches.

  • Chiffre d’Affaire annuel : 300 000 d’euros
  • 2 salariés : TPE
  • Création de l’entreprise : 2005
  • Point de vente : 1

Cet article a été diffusé dans Le Parisien Economie du 4 novembre  2013. Retrouvez Néoplanète toutes les semaines dans le supplément économie du journal.

Article en PDF

L’interview de Cartoooche sur BFM TV

 

cartoooche_bmftvLes cartouches d’encre génériques, une bonne alternative aux originales

« En France, les cartouches d’encre restent un investissement. Pour éviter d’avoir à payer trop cher de quoi imprimer, certains consommateurs ont préféré se tourner vers des cartouches génériques, moins chères que celles distribuées par les grandes marques. Ces produits peuvent s’avérer être une bonne solution de remplacement, notamment pour un usage à la maison ou bureautique. En France, les cartouches génériques représentent environ 15% du marché. »

Une usine d’encre d’une beauté saisissante

J’ai découvert par hasard la chaîne YouTube d’un producteur d’encres canadien, The Printing Ink Factory, qui contient quelques vidéos très informatives sur la fabrication des encres. La vidéo “How to make ink” offre un superbe apperçu de ce qui se passe entre les murs de leur usine. Vous serez surpris par la poésie qui se dégage de ces images :

gif encre qui coule

Et n’oubliez pas que si vous aussi souhaitez économiser jusqu’à 80% sur l’achat de vos cartouches d’encre d’imprimante, passez nous voir avec vos cartouches vides à la boutique : 

Cartoooche – 84 avenue de la République, 75011 Paris – 01 43 55 01 01

Ou rendez-vous sur notre site internet : 

 

 

 

Comment fabrique-t-on de l’encre ?

Les encres sont omniprésentes dans notre quotidien : dans nos journaux, sur les panneaux publicitaires, les emballages de nos produits … On est entourés de supports imprimés, pourtant la plupart d’entre nous ignore comment ces encres sont fabriquées. Découvrons ensemble comment sont mises au point les encres d’impression. Si les encres dont traite la vidéo ci-dessous diffèrent quelque peu de celles que l’on vend chez Cartoooche, les ingrédients principaux et les grandes étapes du processus de production restent similaires qu’il s’agisse d’encres destinées à être utilisée sur des presses à journaux ou sur votre imprimante personnelle.

La fabrication d’une encre est un processus complexe

Il y a quelques jours, je vous parlais d’une très belle vidéo tournée dans l’usine d’encre de la société canadienne The Printing Ink Factory. Ce clip très visuel décrit le process de fabrication de ses encres, que nous allons détailler ci-dessous. Dans une seconde vidéo, le dirigeant de la compagnie explique sa philosophie de la production d’encre :

“Fabriquer de l’encre, ce n’est pas que mélanger des produits chimiques, c’est s’engager à garantir sans cesse un niveau de qualité optimal, à investir dans les équipements les plus récents et les plus adaptés. Fabriquer de l’encre, c’est une science qui appréhende toute la complexité du processus d’impression, l’équilibre fragile de l’huile et de l’eau sur le papier, l’origine de toutes les couleurs, des nuances et des intensités. Fabriquer de l’encre, c’est innover […], rester conscient des enjeux environnementaux tout en visant une performance d’impression maximale.”

 

Lorsqu’il s’agit de créer une encre liquide, une chose est essentielle : la couleur. Nos machines contiennent généralement quatre couleurs; les trois couleurs primaires (jaune, cyan et magenta) ainsi que le noir. Celui-ci permet de donner des nuances à l’impression, de créer une impression de profondeur à l’image. Chaque encre comporte ainsi une grande part d’eau à laquelle viennent s’ajouter des éléments complexes. Les couleurs peuvent être obtenues à partir d’une base pigmentée ou également d’un colorant chimique (encre dite « dye »). Nous aborderons les différences entre ces deux types d’encres dans un article à venir. On ajoute aux pigments ou colorants une substance qu’on appelle véhicule (substance liante, une sorte de vernis dont la consistance peut varier selon le rendu recherché : proche de celle d’un miel épais ou plus liquide, qui permet au pigment d’être utilisé pour imprimer). Voici les étapes principales que traversent ces composants avant de former une encre :

  1. On verse le véhicule dans une grande cuve, puis on le mixe à grande vitesse pour le fluidifier. L’action de mélange réchauffe le véhicule qui devient alors disponible pour recevoir les pigments.
  2. On ajoute ensuite les pigments pour les liquéfier afin de pouvoir les utiliser sur les machines.
  3. Travail de l’encre : les pigments mélangés dans le véhicule présentent parfois des grumeaux, il faut donc briser ces amas de pigments pour optimiser leur rendement sur papier. Pour ce faire, on peut utiliser une machine contenant de fines billes de métal qui viennent séparer les pigments les uns des autres.
  4. Une fois qu’on a optimisé le rendement des pigments, il faut travailler l’aspect brillant et la consistance de l’encre, ceci déterminera le rendu final et l’intensité de la couleur.
  5. L’encre passe ensuite une série de tests de qualité pour s’assurer de sa qualité. Une fois l’encre approuvée par l’équipe du contrôle qualité, on lui ajoute d’autres substances (comme des cires, des produits permettant à l’encre de sécher en formant un film solide rapidement).

Haute technicité

La mise au point des encres relève de calculs complexes, de proportions subtiles et de l’application de principes chimiques bien spécifiques. Par exemple, l’un des critères clefs déterminent la qualité d’une encre est son élasticité. En effet, si on ne veut pas que l’encre s’écaille et tombe de la feuille lorsqu’on la plie, il faut que celle-ci possède une certaine flexibilité. Intégrer ce genre de propriétés à une encre implique d’élaborer une formule chimique assez longue pour remplir un livre entier !

On effectue également de nombreux tests sur le produit avant qu’il soit finalisé. On vérifie par exemple que ses pigments ont bien été réduits à une taille minimale et qu’ils sont bien isolés les uns des autres (on parle alors de “dispersion” de l’encre), on règle soigneusement la consistance de l’encre (plus ou moins épaisse, plus ou moins collante…). Ainsi qu’il existe une multitude d’encres, chacune adaptée à une machine, un usage ou une technologie spécifique d’impression : c’est pourquoi nous disposons de plus de 200 encres dans notre boutique.

Des encres de qualités différentes

Face à toutes ces problématiques techniques, les différents fabricants ont des exigences de degré variable, et ne mettent pas tous sur le marché des encres de qualités équivalentes. Il faut aussi prendre en compte le fait que les encres des constructeurs sont brevetées, et leurs formules jalousement gardées. Tout le jeu des fabricants d’encre compatibles est donc d’analyser les encres originales pour en concevoir des versions les plus proches possibles sans toutefois les copier. Ce travail est non-seulement dur, mais aussi très coûteux et tous les fabricants ne sont pas prêts à l’effectuer sérieusement.

C’est pourquoi, sur Internet, on trouve parfois des cartouches à des prix hautement compétitifs, mais qui risquent, étant donnée leur qualité douteuse, de mettre en péril la santé des machines, et d’offrir des résultats médiocres. C’est pour cette raison qu’après de nombreuses recherches, nous ne sélectionnons que les encres les plus chères et les mieux conçues pour remplir les cartouches de nos clients.

N’hésitez plus, faites des économies en achetant nos cartouches compatibles :

Cartoooche – 84 avenue de la République, 75011 Paris – 01 43 55 01 01

Ou rendez-vous sur notre site internet : 

L’impression jet d’encre

Aujourd’hui, nous allons nous pencher sur une technique d’impression plus complexe qu’elle n’y parait : l’impression jet d’encre, que chacun a déjà utilisée au moins une fois.

Technologie mise au point par un français, l’impression jet d’encre s’est imposée comme la technologie d’impression qui a accompagné l’entrée des PC dans les familles au courant des années 2000, entraînant une baisse des prix très importante. Cette technologie n’est pas pour autant réservée aux particuliers et elle reste le seul outil des professionnels de l’image. Pour répandu que soit ce type d’impression, il est très complexe; c’est pourquoi il mérite qu’on l’explique en détail.

L’encre

Tout d’abord, il est utile de rappeler que l’impression jet d’encre utilise des encres liquides, ce qui entraîne un certain nombre de conséquences. Ces encres sont conditionnées dans de petits réservoirs. Pour imprimer sur un support, les encres sont projetées sur celui-ci sous forme de gouttelettes minuscules, on peut donc les conditionner dans des formats plutôt petits comme c’est le cas des cartouches actuelles. Cela explique pourquoi ce type d’impression était à l’origine destiné à un usage particulier au sein du foyer : les consommables ne prenant pas beaucoup de place, cela permet de vendre des imprimantes de taille réduite qui s’adaptent bien à un usage domestique. Ce positionnement a depuis évolué et on retrouve aujourd’hui nombre d’imprimantes jet d’encre chez les professionnels qui impriment à plus grand échelle.

cartouches jet d'encre 2Cartouches Canon

On l’a vu dans le post précédent, les imprimantes jet d’encre utilisent en général quatre couleurs : les trois couleurs primaires ainsi que le noir. A ces quatre couleurs basiques peuvent venir s’ajouter d’autres nuances (le cyan light, le gris, le rouge-vert …), et parfois l’imprimante est prévue pour accueillir deux cartouches de noir (l’une pigmentée qui servira pour le texte et l’autre non pigmentée utilisée pour les photos).

Comment ça marche ?

Pour imprimer, la machine vient déposer des points de chacune des couleurs qui selon leur positionnement et leur agencement vont créer une palette de couleurs complète. Ces points sont de l’envergure d’un picolitre, dix-millions de fois plus petit qu’un millilitre (mL).

Ces gouttelettes extrêmement petites passent par des petits trous qui déterminent la résolution de la machine, c’est-à-dire la finesse et la précision de l’impression. On évalue celle-ci en DPI (Dot Per (square) Inch) : il s’agit du nombre de points maximal par pouce que peut imprimer la machine. Plus ce nombre est élevé, meilleure est la résolution, et plus les trous sont petits.

La technologie du jet d’encre vient poser l’encre sur la feuille, celle-ci étant liquide, elle sèche et se fixe ainsi sur le papier, mais reste sensible à l’eau et aux frottements (il existe aujourd’hui des encres professionnelles réduisant ces inconvénients, grâce à l’avancée de la technologie).

  

Le casse-tête des têtes d’impression

C’est ici que les choses se compliquent. D’une part, faire sortir l’encre de la tête d’impression pour la propulser sur le papier n’est pas chose aisée. Pour former ces points minuscules, il faut une technologie pointue, que l’on va trouver dans la tête d’impression. L’encre est contenue dans la cartouche et doit passer par la tête d’impression. Pour ce faire, elle est dilatée afin d’être posée sur le papier, ce qui demande une très grande technicité sur laquelle nous reviendrons ultérieurement. D’autre part, les têtes d’impression peuvent se trouver à deux emplacements différents. En effet, sur certaines machines elles sont embarquées dans l’imprimante, sur d’autres elle sont intégrées aux cartouches elles-même.

Le second cas de figure est privilégié par certains constructeurs car cela augmente sensiblement le prix de la cartouche. Elle contient alors un élément de technologie avancée qui présente également ses avantages. Cela permet d’abord de breveter la cartouche, et donc de lutter contre la contrefaçon (au moins dans les pays qui respectent les brevets, ce qui est le cas de la France). Ensuite, ce système protège votre imprimante : en effet, la particularité de l’encre liquide est que son support, l’eau, s’évapore. Par conséquent, si la machine demeure inutilisée trop longtemps, l’encre sèchera à l’intérieur, et obstruera les têtes d’impression, rendant l’impression impossible. Si les têtes d’impression sont intégrées à la machine, il est parfois compliqué de les récupérer une fois qu’elles sont obstruées par de l’encre sèche, et il faut donc parfois changer de machine. A contrario, si les têtes d’impression sont intégrées aux cartouches, il suffit de remplacer la cartouche en cas d’obstruction pour pouvoir imprimer de nouveau.

Chez Cartoooche, nous privilégions les cartouches “réservoir” (les têtes d’impression sont dans la machine), et cela pour les raisons suivantes :

  • Dans ce cas de figure, les cartouches sont individuelles par couleur, ce qui n’est pas le cas des cartouches “a tête”, qui regroupent les trois couleurs primaires dans un seul réservoir. Ainsi, quand l’une des trois couleurs est épuisée, il faut changer toute la cartouche, dans l’autre cas, on ne change que la couleur concernée.
  • Les cartouches étant individuelles, leur capacité est sensiblement plus importante.

  • Comme on ne rachète pas la technologie, le coût d’une cartouche est bien moindre.

En matière d’encre liquide, que la tête soit ou non sur la cartouche, il faut imprimer au moins une fois par semaine, et ce dans toutes les couleurs. Vous pouvez pour cela utiliser le fichier que nous avons créé à cette intention, disponible ici.

Non-utilisation = séchage = mort de la tête d’impression ! 

Quel que soit le système de votre imprimante, nous sommes généralement en mesure de la remplir de nouveau, ainsi n’hésitez pas  nous téléphoner ou à vous rendre en boutique avec vos cartouches vides dans une enveloppe en papier* pour faire le plein d’encre et économiser jusqu’à 80% par rapport à l’achat de cartouches neuves !

*surtout pas dans un sac en plastique !